Budget participatif 2ème édition

Un jour, après avoir accompagné mon fils à l'école Abbé de l'Epée, je découvre sur le trottoir une énorme\nchenille rose. Étonnée de voir ce spécimen en ville, je me renseigne. Il se trouve que cette chenille\nressemble au sphinx du laurier rose et qu’elle se métamorphose en très joli papillon vert (ci-dessus).\nCette rencontre fortuite avec l’insecte m'invite à imaginer un quartier qui pourrait accueillir la vie végétale\net entomologique. Actuellement, je trouve que le chemin vers l’école est sombre et triste alors qu'il est\nemprunté par les écoliers tous les jours. Cet instant de marche qui relie le foyer, le « noyau familial » et\nl’école, le « microcosme social », mérite d’être mis en valeur.\nLes alentours de l’école pourraient être aménagés par de petits espaces communément appelés « refuges à\npapillons ». Ce serait un véritable challenge de pouvoir observer la vie de ces insectes en ville et une plusvalue\npédagogique de connaître les cycles des papillons : leurs différentes phases de transformation (oeufs,\nchenilles, chrysalide, papillon), leurs habitudes, leurs arbres favoris, leurs lieux de pontes et de mise en\nchrysalide, etc. Cela pourrait réconcilier certains parents avec leur peur des insectes.\nLa Ligue de Protection pour les Oiseaux soutient ces initiatives et dispose de ressources pédagogiques pour\nnourrir ces projets.\nInvestir dans un petit écosystème en ville entraînerait une sensibilisation des publics sur l’entretien des\nlieux, stimulés par le respect de cette vie animale et végétale en croissance. Notre ville en a besoin. Et il ne\nfaut pas l'oublier, la nature a un pouvoir apaisant.

Mairie du 4/5ème - Square Sidi Brahim et environ de l'école Abbé de l'Epée

Seul

Majeur